Plein d’arômes, riche en protéines et en fibres, le freekeh est une céréale à rajouter à votre répertoire. En fait, ce n’est pas complètement une nouvelle céréale puisque c’est tout bêtement du blé dur ! Mais ce qui le rend particulier, c’est que les épis sont récoltés tôt, quand il sont encore verts, puis ils sont brûlés ! Comme les grains sont encore humides, ils restent plus ou moins intacts, mais se chargent d’arômes. Quand on ouvre le paquet et surtout quand on mouille les grains, il se dégage une odeur particulière, de noisette, de fumée, et (je trouve) de thé vert.
J’ai découvert le freekeh récemment, avec une recette d’Ottolenghi, le chef britannico-israélien à la mode. Mais je vous propose une recette différente, un peu plus simple, venue de Turquie et particulièrement de la province de Hatay, à côté de la Syrie.
C’est un pilaf de freekeh et de boulghour, avec quelques pois chiches. Pour rappel, le boulghour c’est aussi du blé dur, mais à la différence du freekeh il est fait à partir de blé récolté à maturité, qui est ensuite précuit à la vapeur, puis séché et concassé. Le freekeh aussi peut se trouver entier ou concassé, en plus ou moins gros morceaux. La taille affecte principalement le temps de cuisson et la texture. Pour cette recette, je pense que l’idéal est un freekeh grossièrement concassé, similaire à du boulghour gros. Je n’ai malheureusement trouvé que du freekeh fin, marqué « frik pour chorba », mais ça a fait l’affaire.
Le dernier ingrédient un peu particulier de cette recette c’est un condiment typiquement turc, le « biber salçası ». Ça ressemble beaucoup à du concentré de tomates, mais c’est fabriqué à partir de piments ou de poivrons séchés au soleil (on le trouve en version douce ou épicée). On s’en sert généralement en cuisine, mais c’est tellement bon qu’on peut aussi simplement le tartiner. Aussitôt découvert, aussitôt adopté.
Source : cette recette est tirée du site Lezzet.
Recette de firik pilavı
Pilaf turc de boulghour et freekeh
Ingrédients
- 160 g de boulghour gros
- 270 g de freekeh (ou « frikeh », ou « frik », blé dur vert grillé) de préférence grossièrement concassé
- 190 g de pois chiches cuits (en boîte, ou 80 g secs, trempés une nuit puis cuits à la casserole ou cocotte minute)
- 1 oignon émincé
- 3 c. à soupe d’huile d’olive
- 1,2 L d’eau chaude ou de bouillon
- 35 g de « biber salçası » (concentré de poivrons ou piments, en épicerie orientale) ou de concentré de tomate
- sel, poivre et piment moulu
- 1 c. à soupe = 1 cuillère à soupe standard rase = 15 ml
Instructions
Mélangez le freekeh et le boulghour, rincez les à l’eau et égouttez.
Faites chauffer l’huile dans une grande casserole à feu moyen et faites revenir l’oignon 5 minutes jusqu’à ce qu’il devienne translucide. Puis ajoutez le concentré de poivron et mélangez bien.
- Versez l’eau ou le bouillon et ajoutez le boulghour et le freekeh. Assaisonnez avec sel, poivre et piment moulu au goût. Portez à ébullition puis couvrez et faites mijoter à feu doux sans remuer pendant une quinzaine de minutes jusqu’à ce que l’eau soit absorbée et que le blé soit cuit (le temps de cuisson dépend de la taille des grains). Ne mélangez pas avant la fin pour obtenir des grains légers et pas collants.
- Ajoutez les pois chiches et ajustez l’assaisonnement au besoin.